« La Nuit séculaire » est une lente course contre la montre, une lutte pour la maîtrise du temps et de ses cycles infernaux.
Entre surréalisme morbide et grivoiserie grand-guignol, « La Nuit séculaire » se fonde sur le rire et l'angoisse pour rendre bouleversants des personnages du bout du monde face au gouffre d'un siècle nouveau.

Claude Enuset

Pourquoi « LA NUIT SECULAIRE » ?

Parce que nous allons vivre aussi dans quelques semaines une nuit séculaire et qu'avec elle, surgiront nos peurs et nos fantasmes sur le temps qui passe. A cette angoisse, André Pieyre de Mandiargues répond en poète et livre sa vision du temps dans cette pièce faite d'imagination et d''ironie mordante

Pour commencer, il y a ce constat prosaïque : les Hommes sont mortels, le Temps infini et l'Histoire toujours en marche. Comment l'homme va-t-il écrire la sienne, comment peut-il imprimer son rythme face à la cadence infernale du temps, comment ne pas être broyée par cette machine toujours en marche ?L'histoire peut-elle évoluer ou est-elle condamnée à se répéter indéfiniment ?

Ecoutons la baronne Björn, dans la lourde obscurité qui pèse sur la Scandinavie dans cette nuit du 31 décembre Dans quelques heures, le rideau se lèvera sur un siècle nouveau. Puissiez-vous être surpris et enchantés de passer un moment en compagnie de ces étranges personnages, comme nous l'avons été durant les préparatifs de cette fête de l'insolite, du bizarre et de l'extravagant.

J'espère que cette fête sera aussi la vôtre.

Maïta Langlade